Paris 2024 : un an après, que retient-on de l’engagement des partenaires des Jeux ? – Les Voix de la Com’

Paris 2024 : un an après, que retient-on de l’engagement des partenaires des Jeux ? Un an après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’heure est au bilan. Cet événement historique a tenu ses promesses : spectaculaire, populaire, innovant. Mais au-delà des performances sportives, ce sont les engagements de ses partenaires qui ont marqué les esprits. Orange, Carrefour, Danone… tous ont activé Paris 2024 comme un laboratoire de leurs ambitions sociétales et technologiques. Retour d’expérience, dans le premier épisode qui ouvre la quatrième saison Les Voix de la Com’. Orange : quand la tech française joue en première division Impossible d’oublier le rôle qu’a joué Orange dans le bon déroulement des Jeux. L’opérateur a assuré une connectivité sans faille sur les 35 sites olympiques, avec plus de 15 000 équipements déployés, des centaines de kilomètres de fibre installés, et une couverture 5G inédite. « Les jeux de Paris n’auraient pas pu avoir lieu 10 ans plus tôt pour nous. Techniquement, on n’aurait pas su la diffuser. » – Alexis Berger, dans Les Voix de la Com’ Mais surtout, Orange a profité de cet événement mondial pour tester des technologies de demain, dans des conditions extrêmes : solutions de cybersécurité renforcée, diffusion en très haute définition, gestion des flux en temps réel… Des innovations qui, depuis, ont trouvé des applications concrètes dans d’autres secteurs (santé, industrie, smart cities). Un an après, Paris 2024 reste une référence technique dans le paysage mondial des événements sportifs retransmis à la télévision. Carrefour & Danone : l’alimentation engagée en action Côté nutrition, Carrefour et Danone ont transformé leur partenariat en vitrine de leurs engagements durables. Sur le terrain, cela s’est traduit par des actions concrètes : produits issus de filières durables proposés sur les sites, sensibilisation au “mieux manger” pour le grand public, animations pédagogiques dans les fan zones… Mais ce qui a particulièrement marqué les observateurs, c’est l’activation interne de ces partenariats. Danone, par exemple, a mobilisé ses salariés autour d’un programme de volontariat, créant un véritable élan collectif et fédérateur. Carrefour a, de son côté, fait des Jeux un levier de communication interne et de proximité client, en ancrant son engagement pour une alimentation accessible, partout en France. Les JO, catalyseur de transformation pour les marques Un an plus tard, ce qui saute aux yeux, c’est à quel point les Jeux de Paris ont servi de terrain d’accélération stratégique. Ce n’était pas du sponsoring traditionnel, mais une opportunité de tester, d’éprouver, de montrer. Pour Orange, Carrefour, Danone et bien d’autres, Paris 2024 a permis de valider des visions d’entreprise, d’embarquer leurs équipes, de renforcer leur image de marque – tout en contribuant à un événement à fort impact social, environnemental et culturel. Les enseignements tirés irriguent encore leurs prises de parole, leurs offres, leurs modes d’organisation. Et maintenant ? Les JO sont terminés, mais leurs effets se font encore sentir. Les infrastructures techniques sont réutilisées, les campagnes de communication ont laissé des traces durables, les équipes qui ont participé à ce projet hors normes en ressortent transformées. Paris 2024 a prouvé qu’un événement sportif pouvait être un accélérateur d’innovation responsable. Et les partenaires en sont sortis renforcés : plus crédibles, plus agiles, plus visibles. C’est l’un des grands enseignements de cet épisode Les Voix de la Com’ : lorsqu’elles s’engagent sincèrement, les marques ont toute leur place dans la réussite collective. Retrouvez tous les épisodes des Voix de la Com’ sur vos plateformes de podcasts préférées !
Quand le sponsoring sportif devient un moteur de cohésion interne – MACSF

Dans le monde en constante évolution de la communication d’entreprise, la MACSF se distingue par une stratégie particulièrement originale : celle du sponsoring sportif. Mais attention, il ne s’agit pas de n’importe quel sport ! La voile, un domaine où résilience, stratégie et dépassement de soi sont les maîtres-mots, est au cœur de leur approche. Et cela fait toute la différence. Dans un épisode captivant de Les Voix de la Com’, Aurélie Zanussi nous explique en détail pourquoi la MACSF a choisi de soutenir Isabelle Joschke, une navigatrice reconnue, et comment ce partenariat va bien au-delà d’une simple visibilité. C’est une véritable histoire d’engagement authentique, où les valeurs du sport rencontrent celles de l’entreprise, créant ainsi une alchimie unique. Le spot, un levier de valeurs partagées Le choix de la voile n’est pas anodin. Ce sport exige une résistance hors du commun, une capacité à gérer le stress, et surtout une vision stratégique de long terme, des qualités que la MACSF, en tant qu’assureur pour les professionnels de santé, comprend profondément. Cette alliance est bien plus qu’une simple opération de communication : elle devient un miroir des valeurs que l’entreprise partage avec ses collaborateurs et ses clients. En effet, chaque course d’Isabelle Joschke, qu’elle soit une victoire ou un défi, devient un moment fédérateur. Les employés de la MACSF suivent avec passion les péripéties de la navigatrice, ressentant chaque émotion comme une expérience collective. Ce lien fort crée un véritable esprit d’équipe et d’appartenance, renforçant ainsi la cohésion interne. L’innovation au service de la communication interne Mais ce n’est pas tout ! En parallèle de son partenariat sportif, la MACSF innove également en matière de communication interne. L’entreprise a même lancé une radio interne, des plateformes qui permettent aux collaborateurs de s’exprimer, de partager leurs projets et de se sentir valorisés. Cette démarche participative et décentralisée de la communication renforce une culture d’entreprise collaborative et inclusive. Dans cet épisode Les Voix de la Com‘, découvrez l’univers de la MACSF, une entreprise qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus pour fédérer ses équipes et renforcer ses liens avec l’extérieur. À travers un sponsoring sportif innovant et une communication interne moderne, la MACSF démontre qu’il est possible de créer un environnement de travail stimulant, où chaque collaborateur se sent impliqué dans une aventure commune. Alors, prêt à découvrir comment un partenariat avec Isabelle Joschke permet à la MACSF de cultiver un esprit d’équipe solide tout en affirmant ses valeurs ?
Cascader sa communication interne par les managers ? Bonne idée ?

Dans cet épisode du podcast Les Voix de la Com’, nous vous invitons à plonger au cœur d’une thématique essentielle pour les entreprises : la communication interne. Accompagné par Fabienne Ravassard, consultante et experte renommée avec plus de 30 ans d’expérience, cette discussion révèle des perspectives nouvelles et des stratégies innovantes pour transformer la communication interne en un véritable levier stratégique. Avant tout, redéfinissons ce que signifie communiquer en interne : « La communication interne, c’est bien plus qu’un simple vecteur d’information. C’est un outil stratégique pour façonner la vision et l’engagement des collaborateurs », affirme Fabienne Ravassard. Son approche repose sur une compréhension approfondie des communautés de travail, une écoute authentique et une volonté de construire des messages qui résonnent. Le rôle crucial des managers : au-delà de la simple « cascade » Un des points clés abordés dans l’épisode est le rôle central des managers dans la diffusion des messages internes. Fabienne Ravassard critique l’idée traditionnelle de la « cascade » d’informations, où les managers sont souvent réduits à des relais passifs. Elle préconise une approche plus participative et ascendante, où les managers deviennent des acteurs engagés et créateurs de valeur dans le processus de communication. Une évolution portée par la digitalisation et les nouvelles générationsL’épisode explore également les bouleversements engendrés par la digitalisation et les attentes des nouvelles générations. Comment s’adapter dans un monde où les collaborateurs attendent plus d’authenticité, d’interaction et de sens ? Ensemble, nous abordons des pistes concrètes pour réinventer les méthodes et outils de communication afin qu’ils répondent aux aspirations actuelles. Ce qui rend cet épisode particulièrement enrichissant, ce sont les anecdotes et exemples concrets partagés par Fabienne Ravassard. Ils illustrent comment une communication interne bien pensée peut influencer positivement la culture d’entreprise et renforcer la motivation des équipes. Fabienne présente également son livre « Impliquer vraiment les salariés », co-écrit avec Gaëlle Roudot, qui regorge de conseils pratiques pour transformer la communication interne en un moteur de performance. Pourquoi écouter cet épisode ? Professionnels de la communication, managers ou simplement curieux des dynamiques d’entreprise, cet épisode est un incontournable. Fabienne Ravassard nous invite à repenser la communication interne non comme un outil de gestion, mais comme un art de la connexion humaine et de l’engagement authentique. Alors, prêts à transformer votre approche ? Ne tardez pas à découvrir cet échange inspirant, disponible sur toutes les plateformes de podcast !
Oui, la culture d’entreprise se mesure et se pilote ! – Entretien avec Olivier Ramel

La culture d’entreprise est un élément fondamental pour le succès et la pérennité d’une organisation. Dans un récent épisode du podcast Les Voix de la Com’ animé par David Gordon, Olivier Ramel, fondateur de Kymono, a partagé ses insights sur la manière de concevoir et de cultiver une culture d’entreprise robuste. À travers cet échange diffusé par Nouvelles Voix, il a dévoilé les clés pour transformer une entreprise en un environnement où les talents prospèrent et où les objectifs sont atteints de manière cohérente et durable. Olivier Ramel, à la tête de Kymono depuis 2017, se décrit comme un « culture designer ». Son entreprise s’est donné pour mission de concevoir la culture d’entreprise des organisations à travers quatre axes principaux : les vêtements et objets personnalisés, l’aménagement des espaces de travail, le conseil en culture et l’événementiel. Cette approche holistique vise à rendre la culture d’entreprise tangible et vivante, de sorte qu’elle influence positivement tous les aspects de la vie organisationnelle. Le cœur de cette démarche repose sur quatre piliers fondamentaux : La raison d’être de l’entreprise, qui doit être clairement définie et partagée par tous les membres. Le système de valeurs, conçu pour guider les décisions et les comportements au sein de l’organisation. L’identité de l’entreprise, qui va bien au-delà de la simple marque employeur, doit refléter la personnalité et les symboles de l’organisation. Les rituels, qui rythment la vie de l’entreprise et renforcent les trois autres piliers, doivent être instaurés et maintenus avec rigueur. L’audit et la mesure de la culture d’entreprise sont essentiels pour évaluer son efficacité et identifier les domaines nécessitant des améliorations. Olivier Ramel insiste sur l’importance d’une analyse quantitative et qualitative. Cette analyse passe par des questionnaires détaillés et des entretiens individuels, permettant de recueillir un maximum de données. Ces informations sont ensuite traitées pour fournir une évaluation objective de la culture en place, et pour formuler des recommandations précises sur les actions à entreprendre. La transformation de la culture d’entreprise est un processus continu qui requiert l’implication de tous les niveaux hiérarchiques. Les workshops et les groupes de travail sont des outils efficaces pour co-construire la nouvelle culture et s’assurer qu’elle est partagée et comprise par tous. La création d’un « Culture Book », véritable bible de la culture d’entreprise, permet de formaliser cette transformation et de la rendre accessible à tous les membres de l’organisation. Olivier Ramel souligne également les bénéfices concrets d’une culture d’entreprise bien travaillée. Réduction du turnover, amélioration de la performance et de l’engagement des employés, et augmentation du chiffre d’affaires ne sont que quelques-uns des résultats tangibles observés. En définitive, une culture d’entreprise forte est un investissement stratégique qui génère un retour sur investissement significatif. En conclusion, la culture d’entreprise n’est pas un luxe, mais une nécessité pour toute organisation souhaitant prospérer dans le monde complexe et compétitif d’aujourd’hui. Les insights partagés par Olivier Ramel lors du podcast Les Voix de la Com’ avec David Gordon offrent une feuille de route précieuse pour toute entreprise désireuse de renforcer sa culture et d’en récolter les bénéfices à long terme. Pour en savoir plus sur ce sujet, rendez-vous sur Nouvelles Voix.
BFMTV : Derrière l’info, la stratégie – Rencontre avec Blanche Lamazère

Dans cet épisode, Blanche Lamazere, directrice de la communication chez BFM TV, partage ses méthodes et sa vision pour promouvoir la chaîne d’information en continu ainsi que ses chaînes partenaires. Elle met en avant un double objectif ambitieux : établir une connexion authentique avec le public tout en garantissant une information de qualité, claire et percutante. Blanche dévoile également les facettes de son rôle, qui consiste à valoriser le contenu produit par la rédaction et à lutter contre les idées reçues souvent associées aux chaînes d’info en continu. Pour ce faire, BFM TV s’efforce de produire des émissions spéciales et des documentaires de fond, des initiatives qui visent à toucher le public avec des informations fiables et rigoureuses, répondant ainsi aux attentes d’une audience de plus en plus exigeante. Une stratégie de communication axée sur le local et les partenariats L’une des forces de BFM TV réside dans sa capacité à allier une portée nationale avec un ancrage local solide. Blanche Lamazere détaille les partenariats développés avec des événements culturels, des festivals et des manifestations régionales. Ce type de collaboration permet à la chaîne de toucher un large éventail de spectateurs et de renforcer sa notoriété. Pour orchestrer ces actions, la chaîne s’appuie sur une équipe dédiée aux relations presse et aux partenariats locaux, capable d’adapter chaque projet aux spécificités des régions. Cette proximité avec les communautés locales illustre le concept de « glocalisation » ou « localisation globale », un principe que BFMTV met en pratique en respectant les particularités locales tout en capitalisant sur la notoriété de sa marque. Cette approche permet à la chaîne de se positionner comme un média rassembleur, en accord avec les attentes de son audience. Répondre aux critiques avec transparence Dans un contexte où les médias font face à des critiques fréquentes, BFMTV prend le parti de la transparence. Blanche détaille les initiatives d’éducation aux médias déployées par la chaîne, qui ont pour but de rétablir la vérité et de renforcer la confiance du public. En ouvrant ses portes au public et en organisant des visites dans les régions, BFMTV s’efforce de recréer un lien de confiance avec son audience. Ces initiatives répondent aux interrogations du public sur la véracité des informations et la rigueur journalistique de la chaîne. Au-delà de l’information continue, BFMTV investit dans des actions de terrain, avec « BFMTV et vous », pour se rapprocher de son public, renforcer sa transparence et rester un média de référence dans le paysage audiovisuel français. Blanche Lamazere montre ainsi que, derrière chaque programme diffusé, se trouve une stratégie de communication réfléchie, orientée vers la qualité et la proximité avec les spectateurs. Pourquoi écouter cet épisode de Les Voix de la Com’ ? Cet épisode de Les Voix de la Com’, podcast consacré aux stratégies de communication dans les médias, est l’occasion d’en apprendre plus sur la communication médiatique dans une chaîne d’info en continu telle que BFMTV. Blanche Lamazere y partage sa vision, ses méthodes et ses défis pour faire de BFMTV une source d’information à la fois dynamique, transparente et connectée au public. Pour ceux qui s’intéressent aux rouages de la stratégie de communication en médias ou cherchent à comprendre les défis de la communication d’une chaîne d’info, cet épisode offre des enseignements riches. Bonne écoute !
La communication interne au sein de la RATP : un défi managérial et humain

Communiquer avec 45 000 collaborateurs en rythme décalé, c’est possible ! La communication interne est un pilier fondamental pour toute entreprise, et la Régie Autonome des Transports Parisiens (le Groupe RATP) ne fait pas exception. Lors du dernier épisode du podcast Les Voix de la com’, Élodie Chadel Amanou, directrice de la communication interne du Groupe RATP, nous a offert une perspective riche et détaillée sur les défis et les stratégies de communication au sein de cette entreprise emblématique. Une mission de service public ancrée dans l’ADN du Groupe RATP La RATP, en tant qu’entreprise publique, porte en elle une mission de service public qui transcende les simples objectifs commerciaux. Élodie Chadel Amanou souligne que cette mission est une source de fierté pour les employés, qui se sentent membres d’une grande famille. Cet attachement à la mission de service public est un levier puissant pour la communication interne, car il donne du sens au travail quotidien des salariés et renforce leur engagement. « On est dans un groupe où quand on rentre, on a envie de rester, (…) on a le sens de l’intérêt général. » Communiquer avec des équipes aux horaires décalés : un défi majeur L’un des défis majeurs abordés par Élodie Chadel Amanou dans « Les Voix de la com‘ » concerne la communication avec les agents du Groupe RATP qui travaillent en horaires décalés. Les conducteurs de bus et les mainteneurs, par exemple, ne sont pas toujours connectés aux outils digitaux de l’entreprise. Pour surmonter cette difficulté, la RATP utilise une combinaison de canaux, incluant l’affichage, les outils digitaux, et surtout le rôle essentiel des managers de proximité. La digitalisation au service de la communication interne La transition vers des outils digitaux est une autre facette de la stratégie de communication interne du Groupe RATP. L’intranet reste un outil central pour la diffusion de l’information. Il est intégré aux outils métiers, permettant ainsi aux employés, comme les conducteurs de bus, d’accéder à des informations cruciales telles que les plannings. Cette digitalisation est au cœur des efforts du Groupe RATP pour améliorer l’accessibilité et l’efficacité de sa communication interne. Le rôle central des managers de proximité Les managers de proximité jouent un rôle crucial dans la transmission des informations au sein du Groupe RATP. Ils sont souvent les premiers interlocuteurs des salariés et sont essentiels pour maintenir un lien solide entre l’entreprise et ses employés. David Gordon et Élodie Chadel Amanou insistent sur l’importance de fournir à ces managers des outils adaptés et des messages clairs, afin qu’ils puissent relayer efficacement l’information. Gérer les crises et les rumeurs dans le Groupe RATP La gestion des crises et des rumeurs est un aspect vital de la communication interne au sein du Groupe RATP. Élodie Chadel Amanou évoque les protocoles mis en place pour répondre rapidement aux fake news et aux inquiétudes des salariés. Cela permet à l’entreprise de maintenir une discipline rigoureuse et un respect fort de la hiérarchie, éléments essentiels pour assurer la sécurité et la continuité du service public. « Pour produire du transport tous les jours, il faut être très discipliné. Il faut être très sérieux sur la sécurité. Donc, on a un fort respect de la hiérarchie dans cette boîte. » L’ouverture à la concurrence : une révolution culturelle pour le Groupe RATP L’ouverture à la concurrence représente un tournant majeur pour la RATP. Cette transition est non seulement un défi réglementaire, mais aussi une transformation culturelle profonde. Les salariés doivent s’adapter à la perspective de changer potentiellement d’employeur tout en continuant à fournir un service public de qualité. La communication interne joue ici un rôle de pédagogie et d’accompagnement essentiel pour atténuer les craintes et clarifier les changements à venir. L’avenir de la communication interne au sein du Groupe RATP Enfin, Élodie Chadel Amanou évoque les futurs défis de la communication interne à la RATP. L’objectif principal est de « faire groupe » malgré les transformations organisationnelles et réglementaires. Cela implique de continuer à innover, à renforcer le sentiment d’appartenance et à promouvoir les valeurs environnementales et sociales de l’entreprise. La direction de la communication interne devra également s’adapter aux nouvelles attentes des salariés en matière de bien-être et de développement professionnel. En somme, la communication interne à la RATP est un écosystème complexe mais vital, qui nécessite une coordination minutieuse et une adaptation constante aux évolutions internes et externes. Grâce à une approche réfléchie et à des outils diversifiés, la RATP parvient à maintenir un lien fort avec ses employés tout en naviguant à travers les nombreux défis du secteur des transports publics.
Stratégie de communication à grande échelle : l’exemple TF1

La stratégie de communication au sein des grands groupes médiatiques revêt une importance capitale. Premièrement à cause de l’essence même de leur domaine, et ensuite au vu de leur impact sur le public. Dans l’épisode Les Voix de la Com’, « Comment communiquer lorsqu’on est le leader de son marché ? », David Gordon interroge Maylis Carcabal, directrice de la communication et marques de TF1, premier groupe audiovisuel privé d’Europe. Elle nous dévoile quelles sont les actions et stratégies misent en place par le groupe pour répondre aux attentes et aux besoins de ses clients : les consommateurs de leurs programmes, tout âge confondus ! Média leader de son marché : qu’est-ce que ça veut dire ? Au travers de son parcours et des défis quotidiens qu’elle relève avec ses équipes, on perçoit la complexité des enjeux et projets de communication d’une entreprise qui rayonne à une très grande échelle. Sa direction englobe une multitude d’axes, de la communication corporate à la stratégie de marques, en passant par la promotion des programmes et la gestion des relations avec les parties prenantes internes et externes. Cette diversité de missions reflète la complexité d’un groupe qui doit s’adresser à la fois à ses téléspectateurs, aux annonceurs, aux collaborateurs internes, ainsi qu’aux parties prenantes institutionnelles et politiques. Avec toujours une mission en tête : rester éthique et responsable de son contenu. Les réflexions stratégiques sont donc développées pour rester pertinents quand aux attentes d’un public éclectique et assidu. Le Groupe TF1, diffuse via cinq antennes en clair, 7 jours sur 7, et 24h sur 24, pour un total en 2023, de 18,6% de part d’audience*. L’information, la fiction française et le sport sont à l’honneur, les rendez-vous d’info confirment leur leadership avec 39 millions de téléspectateurs, chaque semaine. En effet, en janvier 2023, le Groupe TF1 a diffusé sur son site Internet, des chiffres qui portent le nombre de téléspectateurs rassemblés devant le JT de 13h à 4,7 millions en moyenne, et à 5,5 millions pour celui de 20H. Les programmes de fictions françaises ne sont pas en reste, et attirent tout autant d’audience : jusqu’à 1.04 million pour la série Lycée Toulouse Lautrec en J+7. Leur offre se décline tout aussi bien sur d’autres canaux, et tout particulièrement sur leur nouvel offre : l’application TF1+. *Sources : Médiamétrie, communiqué de presse annuel Projet TF1+ : une réponse à la demande du marché streaming gratuit Un des points saillants de cet entretien est le lancement de la nouvelles plateforme de streaming TF1+. En complément de son offre traditionnelle, elle s’inscrit dans une stratégie de développement et de transformation numérique, qui à pour objectif de faciliter l’accès à ses contenus pour tous ses utilisateurs. Et c’est une réussite ! Dans ses six premiers mois, la plateforme est parvenue à fédérer en moyenne 33 millions de spectateurs par mois. Des excellentes performances qui se confirment auprès des principales cibles avec 35% de part d’audience sur les 25-49 ans et 43% de part d’audience sur les 15-24 ans. Cette proposition, aujourd’hui unique, dans l’univers du streaming gratuit s’accompagne également d’une nouvelle expérience publicitaire pour favoriser l’émergence des marques. Cependant, comme nous l’indique Maylis, la plateforme TF1+ ne se contente pas d’être un simple service de rattrapage dans un domaine en pleine expansion, mais ambitionne de devenir une destination de choix dans l’univers du streaming, aux côtés de géants comme Netflix et Disney. Disposant d’un catalogue de 18000 heures de contenus, TF1+ cumule un peu moins de 600 millions d’heures de visionnage sur les six premiers mois de l’année, soit 50% de plus que le deuxième acteur du marché. Selon le rapport « The Best of the Open Internet » établi par The Trade Desk, TF1+ se hisse même à la 11e position du Top 100 derrière Disney+ (2e), Max (3e) ou Fox (10e, mais devant Paramount+ (14e), CBS (19e) ou encore Canal+ (25e). Ce projet illustre comment TF1 entend se positionner comme un acteur incontournable du numérique, pour proposer une nouvelles expérience à ses audiences. Bien entendu, cette initiative s’accompagne d’une campagne de communication d’envergure, mobilisant une pluralité de métiers et de compétences au sein des équipes du groupe pour assurer son succès (experts en communication, techniciens, etc…). La culture d’entreprise : un canal de communication primordial vers le succès Dans notre épisode Les Voix de la Com’, Maylis Çarçabal met en lumière la culture d’entreprise de TF1. Marquée par une forte fierté d’appartenance et un souci constant d’excellence, cette culture se traduit par une agilité et une réactivité exemplaires, notamment dans le lancement de nouveaux programmes sur le marché. On imagine bien que pour faire tourner une entreprise aussi importante, la capacité des équipes à se mobiliser rapidement pour atteindre ses objectifs est un atout majeur pour le groupe. Un schéma à reproduire donc ! TF1, en tant que leader d’opinion, porte une responsabilité particulière vis-à-vis de ses millions de téléspectateurs, et chaque membre de l’équipe en est pleinement conscient.Cette responsabilité se reflète dans la rigueur et la transparence de l’information diffusée. Ce qui renforce la confiance du public et donne du sens aux collaborateurs. Un point essentiel de la stratégie de communication de TF1 réside dans sa capacité à parler d’une seule voix malgré la diversité de ses marques et de ses filiales. Pour ce faire, Maylis Çarçabal souligne l’importance d’une direction de la communication centrale, qui participe aux décisions stratégiques dès leur genèse. Cette intégration permet d’harmoniser les messages et de garantir une cohérence à travers les différentes entités du groupe. Cette culture se reflète également dans les recrutements, où le groupe TF1 continue d’attirer de nombreux talents, malgré la concurrence accrue dans le secteur digital. En conclusion, la communication chez TF1 est un exercice de haute voltige, nécessitant une coordination impeccable, une anticipation stratégique et une réactivité constante. À travers le leadership de Maylis Çarçabal, le groupe démontre sa capacité à évoluer et à s’adapter aux nouvelles réalités médiatiques, tout en conservant son rôle de leader d’opinion et de divertissement en France et en Europe.
Une équipe de production pour sa communication RH, le pari gagnant ?

La communication interne et les ressources humaines sont des piliers fondamentaux dans les grandes entreprises. Disneyland Paris se distingue par son approche innovante et intégrée de la communication RH. À travers le podcast « Les Voix de la Com’ », nous vous faisons découvrir l’expérience unique d’Elisabetta Marigliano, responsable de la communication RH et des partenariats chez Disneyland Paris. Cet épisode explore les stratégies, les formats et les résultats de cette approche, tout en soulignant l’importance d’une communication RH efficace pour renforcer la marque employeur. Elisabetta Marigliano, un parcours inspirant Elisabetta Marigliano a su transformer son riche parcours en journalisme radio et télé en Italie en une carrière florissante chez Disneyland Paris. Son rôle s’étend de la création de contenu audio et vidéo à l’organisation de conférences, en passant par la gestion des partenariats RH. En collaborant étroitement avec les équipes de communication interne et externe de Disney, Elisabetta contribue à valoriser la culture d’entreprise, les valeurs et les talents, tout en gérant la réputation interne et externe de l’entreprise. Enregistrement à Disneyland Paris, pour Les Voix de la Com’. Des formats innovants pour une communication efficace Le journal télévisé interneL’un des formats phares de cette communication est le journal télévisé interne, diffusé bimensuellement. Ce JT, qui atteint les 18000 salariés de Disney, est un outil puissant pour créer de la proximité et de l’engagement. Talk RH : une plateforme de dialogue et de partageEn parallèle, l’émission Talk RH, lancée il y a deux ans et demi, permet d’échanger sur des thématiques RH avec des experts externes, des PDG et des DRH. Cette démarche illustre la volonté de Disneyland Paris d’être transparent et de partager ses initiatives, tout en se comparant aux meilleures pratiques du marché. Les podcasts : une accessibilité accruePour toucher un public plus large et diversifié, l’équipe d’Elisabetta a également mis en place des podcasts. Ces derniers offrent une alternatives agile et accessible aux vidéos, particulièrement pour les salariés sur le terrain qui n’ont pas toujours accès à un écran. La création de ces contenus montre l’importance de s’adapter aux préférences et aux contraintes des employés, tout en renforçant la proximité et la transparence. Des formats intimistes et engagés Enfin, des formats plus intimistes comme « Les yeux dans les yeux » et « Showtime » viennent compléter cette palette de contenus. Ces émissions permettent de mettre en lumière des histoires personnelles et des parcours professionnels inspirants, tout en donnant la parole aux salariés. Elles illustrent à quel point une communication RH bien pensée peut non seulement valoriser les talents, mais aussi renforcer l’engagement et le sentiment d’appartenance des employés. Une approche modèle pour les entreprises L’approche de Disneyland Paris constitue un modèle inspirant pour les entreprises souhaitant optimiser leur communication RH. La diversité des formats, l’adaptation aux besoins des employés et la transparence sont autant de facteurs clés de succès. En s’appuyant sur des outils modernes et des contenus engageants, Disneyland Paris réussit à créer un lien fort avec les salariés, renforçant ainsi leur engagement et leur sentiment d’appartenance à la marque. En conclusion, la communication RH de Disneyland Paris, sous la direction d’Elisabetta Marigliano, est un exemple brillant de la manière dont une stratégie bien conçue peut transformer la dynamique interne d’une entreprise et la perception de sa marque employeur. Une leçon précieuse pour toute entreprise désireuse de créer une culture d’entreprise forte et un environnement de travail inspirant. Pour en savoir plus sur les pratiques de communication RH innovantes, restez connectés à « Les Voix de la Com’ » !
Création du logo de Paris 2024 : un symbole historique et visionnaire

Création du logo de Paris 2024 : un symbole historique et visionnaire La conception du logo des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est un projet ambitieux qui dépasse la simple création d’une identité graphique. Sylvain Boyer, son créateur, a réussi à faire de cet emblème un véritable reflet de notre époque, alliant symbolisme historique, simplicité esthétique, et engagement sociétal. Ce logo se distingue non seulement par son design, mais aussi par son processus de création unique et les valeurs qu’il incarne. David Gordon a eu l’occasion de s’entretenir avec Sylvain Boyer pour découvrir les coulisses de cette création emblématique. Dans son podcast Les Voix de la Com’, il partage avec nous cette discussion inspirante. Un design chargé de sens et de symboles Le logo de Paris 2024 se démarque par sa double symbolique : il combine la flamme olympique et le visage d’une femme, inspiré par Marianne – et toutes les femmes – figure emblématique de la République française. Ce choix est hautement significatif. En intégrant Marianne, symbole de liberté, d’égalité et de fraternité, au cœur de l’identité visuelle, Sylvain lie les valeurs républicaines aux principes olympiques. Cette approche permet de donner une profondeur historique et culturelle au logo, tout en créant un lien fort entre le passé et l’avenir. Visuellement, le logo repose sur une simplicité assumée. Ses formes rondes et géométriques évoquent les signalétiques parisiennes, notamment celles du métro, créant ainsi un symbole intemporel. Ce minimalisme garantit une pertinence durable, bien au-delà de l’événement de 2024. L’objectif était de concevoir un emblème non seulement pour ces Jeux, mais également pour les générations futures, tout en intégrant une démarche d’éco-branding. L’éco-branding, qu’est-ce que c’est ? L’éco-branding, bien plus qu’une tendance, est une approche intégrée à la conception des marques. Il ne s’agir pas simplement de verdir un logo (#Greenwashing), mais d’intégrer des valeurs durables dans l’ensemble de la communication. Cette démarche intervient à plusieurs niveaux : l’optimisation des logos, la réduction de l’impact des couleurs, la sélection des typographies, et l’amélioration de l’expérience utilisateurs (UI). Grâce à cette approche, le logo de Paris 2024 s’inscrit dans une dynamique écoresponsable. Une conception collaborative et humaine Le processus de création du logo de Paris 2024 a été atypique et profondément collaboratif. Contrairement à la tendance des grandes agences de design, Sylvain Boyer a choisi de travailler en indépendant, à travers son agence Ecobranding, tout en collaborant avec ses anciens collègues de l’agence Royalties. Ce cadre de travail lui a permis de s’affranchir des contraintes traditionnelles et de privilégier une liberté créative totale. Cette approche humaine s’est également reflétée dans l’implication de ses proches, notamment ses filles. Inspiré par les mouvements féministes de 2018 et les discussions familiales sur les inégalités, Boyer a décidé de faire de ce logo un hommage aux femmes. Le visage de Marianne symbolise ainsi une société en quête de justice sociale et d’égalité des sexes. Le logo de Paris 2024 est donc à la fois une œuvre artistique et le reflet d’une réflexion sur les enjeux contemporains. Outre son engagement sociétal, Boyer a adopté une démarche d’éco-conception pour réduire l’impact environnemental de son travail. La typographie développée pour Paris 2024, inspirée de l’Art déco parisien, est conçue pour limiter la consommation d’encre et optimiser l’espace serveur, en cohérence avec les principes d’un design plus durable. Un emblème qui fait réagir Comme tout symbole marquant, le logo de Paris 2024 a suscité des réactions contrastées. Face aux critiques initiales, notamment sur les réseaux sociaux, Sylvain Boyer a pu compter sur des soutiens influents, tels que la Ligue du droit international des femmes. Ces débats illustrent à quel point ce logo dépasse sa simple fonction visuelle pour devenir un vecteur de discussions sociétales. Finalement, ce logo n’est pas simplement l’identité visuelle d’un événement sportif mondial. Il incarne des valeurs françaises et des aspirations pour l’avenir, en mettant en avant la parité, l’égalité, et l’écologie. C’est un symbole fort de notre époque, un emblème qui continuera de résonner bien après les Jeux de 2024, témoignant de l’évolution des mentalités et des enjeux sociétaux.
Comment vos bureaux peuvent-ils encore être des espaces de Com’ Interne ?

Pour ce nouvel épisode de la série « Vibration Podcast » David Gordon reçoit en studio Peggy Laval directrice de la communication et de l’engagement chez Fnac Darty. Didier Garcia, directeur de projet réaménagement chez Fnac Darty. Florence Perronneau ex directrice de Sanofi et actuellement consultante en stratégie immobilière des entreprises chez Polene. Ainsi qu’Olivier Chappert partner chez Bearing Point. Et si vous réaménagiez vos espaces pour une meilleure communication et fluidité du travail ? Au programme de cet épisode… Peggy Laval nous fait part du projet de réaménagement au sein de Fnac Darty. En quoi l’avant réaménagement posait des soucis au sein de la Com Interne chez Fnac Darty ? D’après Peggy Laval les salariés restaient dans leurs bureaux cloisonnés et communiquaient très peu entre eux. Cela a créé un manque de créativité, d’innovation ainsi que de sociabilisation au sein des différentes équipes. Alors quels moyens ont été installé pour améliorer ce manque de communication ? Créer des espaces d’ouverture non réservables de plusieurs places pour que les gens puissent se réunir facilement. Exemple : ilot central. Cela favorise le collaboratif, on peut sociabiliser plus facilement. Des outils digitalisés on était mis à disposition dans les grands espaces, pour moderniser le siège et donner des raisons aux collaborateurs de venir travailler sur place. Mais alors quel rôle joue la Com’ Interne dans les projets de réaménagement d’espace ? En effet, comme l’explique Didier Garcia, il faut informer, communiquer en interne pour embarquer ses collaborateurs dans les futurs changements de réaménagement… Comme, concevoir des ateliers avec les équipes pour conceptualiser ensemble certains espaces. Envoyer des newsletters, créer des webinaires pour informer les salariés des changements et transfère en interne. La communication interne à un rôle important d’organisation et d’accompagnement. En quoi ces nouveaux espaces peuvent -t- il être judicieux pour une bonne com’ interne ? Judicieux car : Pour Florence Perronneau, « Quand on voit un membre du COMEX, installé à deux sièges de son bureau, tout est plus fluide. La conversation devient alors facile, On voit bien que le lieu de travail aujourd’hui est marqué par une vocation sociale très forte, beaucoup plus forte qu’avant et qui fait part d’une belle communication. » « Je croise des gens que je ne voyais absolument jamais. En termes de fluidité et de communication, ça s’est amélioré. » Cite Peggy Laval Si vous souhaitez en savoir plus sur l’aménagement des bureaux regardez l’épisode 11 de Vibration, celui-ci est disponible ci-dessous….