Bienvenue dans un voyage à travers le concept intrigant de l’infobésité, un mot qui résulte de la fusion magique entre « information » et « obésité ». Tout comme l’OMS nous avertit des dangers de l’obésité, l’infobésité représente une surcharge d’information qui peut perturber nos esprits. Cette épidémie d’information, principalement dans le domaine professionnel, est alimentée par l’hyperconnexion numérique, où l’email, les SMS, les appels téléphoniques, les réseaux sociaux et autres envahissent nos vies.
Pour éclairer cette situation, nous avons rencontré Caroline Sauvajol-Rialland, une experte française en infobésité et communication interne en entreprise. Préparez-vous à être surpris par les chiffres fous qui entourent l’infobésité !
En 2020, 2,5 milliards de personnes dans le monde étaient touchées par ce fléau. Imaginez cela comme si chaque être humain sur Terre était noyé sous une avalanche d’informations, comme si vous étiez coincé dans un buffet à volonté qui ne s’arrête jamais !
Caroline nous a également révélé que l’infobésité est considérée comme le « cancer silencieux » des organisations. C’est comme si l’activité d’information devait doubler celle de production. Imaginez passer la moitié de votre temps à jongler avec les informations ! Avec la croissance constante des informations numériques, cela pourrait un jour occuper 60 % de notre temps de travail. Vous vous demandez si les organisations survivront à cette avalanche d’information !
Les risques de l’infobésité en entreprise
Tout d’abord, il y a le risque de dégradation du processus décisionnel. Les gens ont tellement d’informations qu’ils attendent souvent jusqu’au dernier moment pour prendre des décisions. C’est comme si vous regardiez un menu de restaurant géant et que vous ne pouviez pas vous décider ! Le deuxième risque, c’est la désinformation. Plus il y a d’informations, moins elles sont de qualité. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin qui devient de plus en plus grande !
L’innovation est également menacée par cette surcharge d’information. L’infobésité nous distrait tellement que nous ne pouvons même pas penser profondément. C’est comme essayer de résoudre un casse-tête tout en jonglant avec des oranges enflammées. Tout cela nous mène à une question cruciale : pourquoi avoir autant d’informations si elles ne font que nous embrouiller ?
Les risques sur les équipes causés par l’infobésité
L’infobésité provient principalement de l’utilisation inappropriée des outils de communication. Le rôle de la communication interne est de proposer un cadre de travail et d’échanges performant, éthique et écologique. En offrant une meilleure approche et une meilleure maîtrise des outils de communication aux collaborateurs, les responsables de la communication interne peuvent augmenter la satisfaction au travail et la qualité de vie au travail. D’après Caroline Sauvajol-Rialland, 74 % des managers souffrent de surcharge informationnelle, et 94 % d’entre eux pensent que la situation ne s’améliorera pas.
Au cours de l’année 2020, chaque jour, 306 milliards de courriels professionnels ont été envoyés en moyenne dans le monde. Ce qui devait être un moyen de gagner du temps est devenu un véritable problème à gérer et une cause de surmenage. Les collaborateurs sont interrompus ou distraits toutes les dix minutes en moyenne. Comme le dit Caroline Sauvajol-Rialland, l’infobésité est le symptôme d’un malaise au travail. L’obligation de connexion constante à l’environnement de travail crée une nouvelle forme de servage moderne.
Mais tout espoir n’est pas perdu ! Pour lutter contre l’infobésité, les responsables de communication interne et des ressources humaines peuvent mettre en place une communication responsable, éthique et bienveillante. Cela implique de prendre en compte les dommages potentiels de la communication et d’engager tous les acteurs de l’organisation dans une démarche d’amélioration.
De plus, pour lutter contre l’infobésité et devenir « info-responsable » ou « info-friendly », des actions simples peuvent être mises en place pour les collaborateurs, comme se relire avant d’envoyer une information, vérifier que l’information soit concrète, complète, claire et compréhensible, et éviter d’écrire en dehors des heures de travail.
Les managers peuvent également jouer un rôle en définissant les informations à conserver et en organisant l’opposabilité de l’information dans leur service. La décroissance informationnelle est devenue une nécessité pour préserver la qualité de vie au travail.
Alors, cher lecteur, armez-vous contre l’infobésité ! Adoptez des pratiques « info-friendly » pour survivre dans ce monde numérique turbulent. Car, à la fin de la journée, il est temps de protéger votre bien-être personnel et professionnel des ravages de l’infobésité.